Dr Sarfati > Interventions > Ptôse mammaire
Chaque femme a dans son esprit un idéal de seins et chaque femme souffre des modifications plastiques apportées par le temps, les grossesses ou l’allaitement. La plastie mammaire s’adresse aux femmes dont les seins tombent. Le sein perd progressivement son étoffe glandulaire et laisse un étui cutané inadapté au volume mammaire résiduel. La plastie mammaire permet à ces femmes de récupérer une silhouette harmonieuse et donc une poitrine proportionnée au reste du corps, d’améliorer la cosmétique de leur buste en retrouvant des seins juvéniles à la forme naturelle et attrayante.
Il s’agit souvent de femmes, qui au terme d’une grossesse avec allaitement prolongé, ou d’un amaigrissement, considèrent que ses seins sont trop retombés. Le sein perd progressivement son étoffe glandulaire et laisse un étui cutané inadapté au volume mammaire résiduel : il s’agit donc d’une ptôse mammaire. Ces patientes désirent conserver leurs seins au même volume mais retrouver un buste et une silhouette mammaire beaucoup plus juvénile. La plastie mammaire leur permet de récupérer une silhouette harmonieuse et donc une poitrine proportionnée au reste du corps, d’améliorer la cosmétique de leur buste en retrouvant des seins juvéniles à la forme naturelle et attrayante. Le résultat de cette intervention sur la région la plus féminine du corps de la femme va agir bien au-delà du buste et modifier le comportement social, sportif, vestimentaire et même intime des patientes. La plastie mammaire est une intervention courante, mais nécessitant un important degré de vigilance pour que la forme et la symétrie du résultat soient irréprochables.
A noter : La plastie mammaire ne prédispose pas à l’apparition d’un cancer du sein.
Le principe de la plastie mammaire est de galber et remonter le sein. Le sein est reformé et repositionné sur le thorax puis l’étui cutané est réadapté à la nouvelle forme et volume du sein. Il existe deux types de re-drapage cutané menant à deux types de cicatrice :
A noter : Une mammographie est effectuée à titre systématique à partir de l’âge de 38 ans. Il n’est que rarement nécessaire d’enlever une quantité plus ou moins importante du sein qui est systématiquement adressée au laboratoire pour analyse.
L’intervention dure 2 heures environ.
La plastie mammaire est effectuée sous une anesthésie générale.
Une hospitalisation de 24 heures est requise.
La douleur est cotée 2 sur une échelle de 0 à 10. Cette gêne est considérablement améliorée par le port d’un soutien gorge sans armature nuit et jour pendant 15 jours.
Le résultat est immédiat. Mais les seins ont tendance à se positionner progressivement pendant les deux premiers mois après l’opération.
Les cicatrices diffèrent selon la technique utilisée pour l’intervention.
La cicatrice se situe autour de l’aréole et verticale de l’aréole jusqu’au sillon sous mammaire. Cette cicatrice est légèrement froncée les premières semaines, puis s’homogénéise sur deux mois.
La cicatrice se positionne autour de l’aréole, puis verticale jusqu’au sillon et enfin horizontale dans le sillon sous mammaire. La longueur de cette cicatrice horizontale est très souvent modérée (moins de 6 cm).
La plastie mammaire est suivie d’une première consultation autour du 12ème jours post-opératoires pour contrôler la bonne évolution du buste. Les consultations suivantes ont lieu à 1 mois puis échelonnées sur 6 mois.
Le retour à l’activité professionnelle, selon son caractère sédentaire ou non, est possible entre le 2ème et 8ème jour.
Les activités sportives en salle de gym peuvent être reprises au bout de 4 semaines.
La contention est assurée par un panty élastique, adapté à la nouvelle silhouette de la patiente (taille et forme), et mis en place à la fin de l’intervention de liposuccion des faces internes des cuisses et des genoux. Cette contention est à conserver jour et nuit pendant 15 jours après l’intervention.
Il s’agit des risques inhérents à toute intervention. Les risques liés à l’anesthésie générale ou la rachi-anesthésie sont précisés lors de la consultation d’anesthésie. Les risques de phlébite restent exceptionnels. A noter : La phlébite correspond à l’apparition d’un caillot de sang qui obstrue une des veines profondes des membres inférieurs. Ce caillot, s’il se détache, peut migrer vers les poumons et entrainer une embolie pulmonaire.
Le risque d’apparition de phlébite est combattu activement et énergiquement par l’utilisation systématique de bas de contention pendant l’hospitalisation et l’intervention chirurgicale, accompagnée par des massages des mollets durant l’opération. Un traitement anticoagulant encadre l’hospitalisation. A ce jour, aucun cas de phlébite n’est à déplorer lors des interventions réalisées.