Dr Sarfati > Interventions > Lifting des cuisses ou cruroplastie
Le lifting de cuisse ou cruroplastie s’adresse aux personnes ayant un excès cutané et graisseux de la face interne des cuisses. Dans cette situation, une simple lipo-aspiration entrainerait un aspect flétri et une consistance flasque de la peau et des téguments. Le but du lifting de cuisse ou cruroplastie est de dégraisser par lipo-aspiration la face interne de cuisses, puis de redraper et remettre en tension la peau en procédant à l’exérèse d’un fuseau cutané horizontal situé à la racine interne de la cuisse
Le lifting de cuisse ou cruroplastie consiste à dégraisser par lipo-aspiration la face interne de cuisses, puis à redraper et remettre en tension la peau en procédant à l’exérèse d’un fuseau cutané horizontal situé à la racine interne de la cuisse. Le lifting de cuisse est efficace lorsqu’il est réalisé dans certaines règles par rapport à la situation de la cicatrice. Cette dernière doit être extrêmement discrète. Il faut donc savoir la situer de manière stable dans le sillon naturel séparant la région pubo-périnéale et les grandes lèvres de la partie haute des cuisses. Cette intervention est la plupart du temps associée à une lipo-aspiration de la face interne des genoux.
La cruroplastie ou lifting de cuisse débute par une lipo-aspiration (canule fine de 3 ou 4 mm par mesure de régularité) étendue à la face interne des cuisses. Puis un fuseau cutané (de 2 à 10 cm de hauteur) est enlevé à la racine de la cuisse. La remise en tension cutanée ou lifting de cuisse vers le haut peut ensuite être envisagée. La peau redrapée est suspendue par de nombreux points profonds fixés aux insertions des muscles de la face interne des cuisses. La peau est ensuite suturée dans le sillon naturel du haut de la cuisse. Deux drains aspiratifs sont positionnés.
Le lifting de cuisse ou cruroplastie dure environ 1 heure 30.
L’intervention s’effectue soit sous une anesthésie loco-régionale, type rachi-anesthésie, soit sous une anesthésie générale.
Une hospitalisation de 24 à 48 heures est requise.
La douleur est cotée 3,5 sur une échelle de 0 à 10. Elle est facilement calmée par des antalgiques simples.
A noter : Les faces internes des cuisses peuvent faire l’objet de fourmillements et sensations étranges qui se dissipent spontanément en 3 à 4 mois.
Le résultat est immédiat pour 70% du volume. Un œdème résiduel se résorbe en trois mois.
La cicatrice finale du lifting de cuisse, dissimulée dans le bikini, fine et très discrète, longe le bord latéral du pubis descend dans le sillon naturel situé entre les grandes lèvres et la partie haute de la cuisse puis se perd en arrière dans le secteur interne du sillon sous fessier.
L’intervention est suivie de deux consultations de contrôle au 10ème jour, puis au 21ème jour. Les consultations suivantes sont échelonnées sur 6 mois.
Des antalgiques, des antibiotiques sont prescrits à la sortie de la clinique, ainsi que des anticoagulants pendant une durée de 15.
Les douches sont autorisées à partir du jour de la sortie de la clinique. Il est préférable de prendre les premières douches avec le panty de contention, mis en place à l’issue de l’intervention, en cas de crainte de ne pas pouvoir le remettre.
La contention est assurée par un panty élastique spécialisé La durée de la contention est de 10 à 15 jours.
Le retour à une activité professionnelle sédentaire est possible sous 3 à 4 jours. La reprise d’une activité professionnelle plus physique, comportant des trajets en voiture ou à pied, est envisageable sous une dizaine de jours, et de manière progressive.
Toute activité sportive même douce est contre-indiquée pendant une période minimale de 6 semaines. Tout mouvement obligeant une mobilité avec amplitude importante des cuisses est à prohiber. Un redémarrage en piscine est recommandé.
Il s’agit des risques inhérents à toute intervention chirurgicale. Les risques liés à l’anesthésie générale ou la rachi-anesthésie sont précisés lors de la consultation d’anesthésie. Les risques de phlébite restent exceptionnels. A noter : La phlébite correspond à l’apparition d’un caillot de sang qui obstrue une des veines profondes des membres inférieurs. Ce caillot, s’il se détache, peut migrer vers les poumons et entrainer une embolie pulmonaire.
Le risque d’apparition de phlébite est combattu activement et énergiquement par l’utilisation systématique de bas de contention pendant l’hospitalisation et l’intervention chirurgicale, accompagnée par des massages des mollets durant l’opération. Un traitement anticoagulant encadre l’hospitalisation. A ce jour, aucun cas de phlébite n’est à déplorer lors des interventions réalisées.
Certaines conditions particulières en rapport avec un amaigrissement important ou un état de macération entraînant des mycoses à répétition peuvent motiver une demande de participation de la Sécurité Sociale dans le coût de l’intervention. Dans ces cas particuliers, une entente préalable est rédigée par le praticien. Elle est adressée au Médecin Conseil de sa Caisse Primaire d’Assurance Maladie par le patient. Ce n’est que sous 15 jours que le Médecin Conseil de la Caisse d’Assurance statue sur la demande.