Dr Sarfati > Articles > Augmentation mammaire : Les types d’implant mammaire
Un implant mammaire se compose d’une poche ou enveloppe en silicone, variant de lisse à hypertexturée, parfois recouvert de polyuréthane, et remplie soit de gel de silicone, soit de sérum physiologique, soit d’hydrogel, de forme ronde ou anatomique.
L’enveloppe présente des caractères de surface différents : lisse, microtexturée, plus ou moins texturée, hypertexturée. Elle peut aussi être recouverte de polyuréthane.
Elle semble plus fine que les autres enveloppes.
Si certains chirurgiens l’apprécient, je lui reproche pourtant un caractère trop glissant dans la loge accueillant la prothèse.
Elle confère à l’implant des caractéristiques proches de celles de l’implant lisse.
L’implant est un peu plus agrippant, le temps qu’une loge cicatricielle se forme autour de la prothèse, puis il se détache.
C’est ce type d’enveloppe que je préfère.
L’implant agrippe, tel le velcro, la paroi de la loge, sans jamais se détacher.
Je lui reproche un manque de naturel dans le relâchement habituel progressif du sein.
Il lui est imputé une possible responsabilité dans la genèse de lymphome à grandes cellules (cancer localisé très rare, 1/400 000 patientes)
L’implant possèderait des vertus anti-coque.
Il présente une enveloppe très épaisse et ressentie comme tel dans le sein des femmes.
Il lui est imputé une possible responsabilité dans la genèse de lymphome à grandes cellules (cancer localisé très rare, 1/400 000 patientes).
Il est constitué soit de gel de silicone, soit de sérum physiologique, soit d’hydrogel.
Il confère à l’implant un rendu plus naturel.
Selon le pourcentage de remplissage, l’implant sera plus ou moins ferme. Plus l’implant est rempli, plus il est ferme.
La nature du silicone modifie également le rendu :
– le Nusil, plus élastique, donne un aspect moins naturel ;
– l’Apply, plus plastique et moins rebondissant, a ma préférence.
Quoiqu’il en soit, les gels de silicone actuels sont cohésifs, ce qui limite, lors d’une rupture possible de l’implant, la diffusion du silicone dans le tissu mammaire.
Patiente présentant des vagues sur le segment supérieur du sein gauche. Résultat après passage en dual plan et filling de graisse localisé.
Il s’agit d’eau salée à 9%.
Les risque de fuite est accru et peut mener à un affaissement brutal du sein dans lequel elle se produit.
L’implant manque totalement de plasticité et est vraiment trop élastique.
De plus, il favorise les vagues.
C’est une émulsion d’eau.
L’implant est trop plastique et manque d’élasticité au toucher.
Il présenterait un risque d’instabilité dans le temps mais je n’en ai pas l’expérience.
Deux formes d’implants sont disponibles : anatomique ou rond.
Elle donne un rendu de seins pigeonnants et très peu naturel si le sein n’est pas relâché.
L’implant très souple présente beaucoup moins de risques de se retourner, contrairement à l’implant rond plus ferme.
Lorsque je pose des implants ronds, je les choisis très peu remplis, donc très souples, quasi imperceptibles au touché.
Elle donne des résultats très beaux et naturels lorsque les implants sont posés en dual plan.
Pour que la forme anatomique se tienne, ces implants sont de consistance un peu plus ferme que les ronds que j’utilise.
Leur fermeté relative augmente le risque de retournement (devant/derrière) que j’évalue à 0,5%. Une simple manipulation en consultation suffit à les remettre à l’endroit.
Je pose des implants de marque Nagor (nagor.com).
Chez les patientes très minces et aux seins vraiment menus, il paraît parfois incontournable d’utiliser des prothèses anatomiques.
Le choix de la forme de l’implant (anatomique ou ronde) est décidé lors de l’intervention après essai, en tenant compte de ce qui me semble le mieux pour la patiente et de son désir.
Je ne veux surtout pas que les implants puissent se repérer sur le buste des femmes que j’opère. Il s’agit là, avec mes patientes, de mon cahier des charges et mon contrat philosophique.