Dr Sarfati > Interventions > Lipoaspiration de la culotte de cheval et des hanches
La lipoaspiration de la culotte de cheval et des hanches s’adresse aux personnes présentant un ou plusieurs excès graisseux localisés à ces régions. L’amélioration escomptée sur la silhouette est un alignement entre la région de la taille et la face externe de la cuisse. Son traitement par liposuccion allonge la silhouette, donne une allure plus sportive et ré-autorise le port aisé de pantalons près du corps et de vêtements de jersey ininterrompus entre le buste et les genoux.
La culotte de cheval apparaît soit progressivement pendant l’adolescence soit après la première grossesse. Le dépôt graisseux sur les hanches apparaît progressivement à partir de l’âge de 30 ans souvent à la suite d’une première grossesse. Dans certains cas, la culotte de cheval participe au soutien de la fesse. Serrer les fesses corrige la culotte de cheval. La diminution du volume de la culotte de cheval favorise légèrement la chute de la fesse. La culotte de cheval et les hanches sont des zones de prédilection pour le traitement par lipoaspiration car il s’agit d’excès graisseux limités dans leur étendue. Dans tous les cas, il faut toujours anticiper sur la faculté de la peau à se redraper et se rétracter sur son nouveau volume après lipoaspiration. Ainsi, il est souvent préférable de conserver un excès graisseux plutôt que d’aboutir à un relief complètement corrigé mais avec une peau fripée, flasque et détendue prenant rapidement un aspect de sac vide.
Après une infiltration d’une solution anesthésique et vasoconstrictrice de la zone à alléger, une canule vide est introduite sous la peau par une ouverture cutanée minime. Grâce à une dépression obtenue à l’aide d’une machine, la graisse excédentaire est aspirée. Des mouvements de va et vient couvrent ainsi la zone à liposuccer.
A noter : Une canule de 4 mm de diamètre est recommandée. Une canule d’un calibre plus important permettrait d’aspirer plus vite mais risquerait de créer des irrégularités.
Une liposuccion de la culotte de cheval et des hanches dure entre 1 heure 30 à 2 heures.
La liposuccion ou lipoaspiration des seules faces internes des genoux est effectuée sous une anesthésie générale ou rachi-anesthésie (péri-durale allégée).
Une hospitalisation de 24 heures est requise.
La douleur est cotée 3 sur une échelle de 0 à 10. Elle est facilement calmée par des antalgiques simples.
Le résultat est immédiat pour 70% du volume. Un œdème résiduel se résorbe en trois mois. Des séances de pressothérapie accélèrent la résorption de l’œdème.
A noter : Des ecchymoses parfois marquées sont systématiques après cette intervention.
Les cicatrices résiduelles, de 8 mm de long, sont dissimulées d’une part dans le pli de la fesse et sur la face externe de la cuisse, d’autre part sur la région basse des hanches.
L’intervention est suivie d’une première consultation à 10 jours. Les consultations suivantes ont lieu 1 fois par mois pendant 3 mois.
Des antalgiques simples sont prescrits.
Une contention est assurée par un panty en stretch, adapté à la nouvelle silhouette de la patiente (taille et forme), et mis en place à la fin de l’intervention. Cette contention est à conserver jour et nuit pendant 15 jours après l’intervention.
Le retour à l’activité professionnelle est possible sous 2 à 3 jours.
Les activités sportives en salle de gym peuvent être reprises au bout de 3 semaines. Les activités sportives plus intenses voire violentes ne sont envisageables qu’au bout de 6 semaines.
Il s’agit des risques inhérents à toute intervention chirurgicale. Les risques liés à l’anesthésie générale ou la rachi-anesthésie sont précisés lors de la consultation d’anesthésie. Les risques de phlébite restent exceptionnels. A noter : La phlébite correspond à l’apparition d’un caillot de sang qui obstrue une des veines profondes des membres inférieurs. Ce caillot, s’il se détache, peut migrer vers les poumons et entrainer une embolie pulmonaire.
Le risque d’apparition de phlébite est combattu activement et énergiquement par l’utilisation systématique de bas de contention pendant l’hospitalisation et l’intervention chirurgicale, accompagnée par des massages des mollets durant l’opération. Un traitement anticoagulant encadre l’hospitalisation. A ce jour, aucun cas de phlébite n’est à déplorer lors des interventions réalisées.