Lipoaspiration du ventre et des hanches

La lipoaspiration du ventre et des hanches s’adresse aux personnes présentant un ou plusieurs excès graisseux localisés sur la moitié inférieure du tronc (ventre, hanches).

Au niveau des hanches, l’apparition d’un excès graisseux est probablement le premier stigmate de modification du corps de la femme de 28-30 ans ou après le premier accouchement.

Sur le ventre, l’excès de graisse présent peut être présent très jeune, lors de l’adolescence malgré un poids normal, ou apparaître progressivement au fil du temps. Il signe alors la silhouette de la femme peu sportive de 33-35 ans ou ayant eu des enfants.



Ce qu’il faut savoir

Dans tous les cas, il faut toujours anticiper sur la faculté de la peau à se redraper et se rétracter sur son nouveau volume après lipoaspiration.
Ainsi, il est souvent préférable de conserver un excès graisseux plutôt que d’aboutir à un relief complètement corrigé mais avec une peau fripée, flasque et détendue prenant rapidement un aspect de sac vide.

  • Pour le ventre

    Le potentiel de rétraction de la peau après liposuccion doit être suffisant pour que l’amélioration apportée sur la silhouette habillée soit à la hauteur de l’amélioration de celle en maillot de bain.
    Un relâchement musculaire abdominal non considéré peut limiter le résultat escompté d’une lipoaspiration du ventre. Dans ce cas, le repositionnement de la sangle musculaire par endoscopie, sans cicatrice, est souhaitable pour l’obtention d’un résultat ambitieux de qualité.

  • Pour les hanches

    Le potentiel de redrapage de la peau est presque constamment satisfaisant et la lipoaspiration des hanches reste un des éléments clé de l’allure juvénile de la silhouette.
    Son traitement par lipoaspiration allonge la hauteur de la taille et ré-autorise le port aisé des vêtements dits “taille basse”.
    La disparition du volume des hanches participe à l’aspect arrondi des fesses en abaissant leur limite supérieure, la silhouette en maillot de bain s’en trouve plus sportive


L’intervention
de lipoaspiration du ventre et des hanches

Comment se déroule l’intervention ?

Après une infiltration d’une solution anesthésique et vasoconstrictrice de la zone à alléger, –pour limiter les douleurs, les saignements et les ecchymoses –, une canule vide est introduite sous la peau par une ouverture cutanée minime. Grâce à une dépression obtenue à l’aide d’une machine, la graisse excédentaire est aspirée. Des mouvements de va et vient couvrent ainsi la zone à liposuccer.

A noter :
Les 2 épaisseurs superficielle et profonde de la graisse sont concernées par la lipoaspiration du ventre et des hanches.
Une canule de 4 mm est recommandée pour la partie profonde du ventre et des hanches, et de seulement 3 mm pour lisser la surface de l’abdomen.

Quelle est la durée de l’intervention ?

La liposuccion du ventre et des hanches est une intervention délicate qui peut durer de 1 h 30 à 3 heures.

Quelle anesthésie ?

Selon le volume à retirer, la lipoaspiration ou liposuccion du ventre et des hanches est effectuée soit sous anesthésie générale ou rachi-anesthésie (péridurale allégée), soit sous anesthésie loco-régionale.

Quelle durée d’hospitalisation ?

Sous anesthésie locale, la sortie de la clinique peut s’envisager le soir même de l’intervention.
Sous anesthésie générale ou rachi-anesthésie, une hospitalisation de 24 heures est requise.

Quelle douleur ?

Pour le ventre, la douleur est cotée 3,5 sur une échelle de 0 à 10. Pour les hanches, la douleur est cotée 4,5 sur une échelle de 0 à 10. Elle est facilement calmée par des antalgiques simples.

Quels résultats ?

Le résultat est immédiat pour 70% du volume. Un œdème résiduel se résorbe en trois mois. Des séances de pressothérapie accélèrent la résorption de l’œdème.
Les autres ecchymoses et oedèmes, plus ou moins marqués selon les personnes, disparaissent progressivement sur 2 à 4 semaines.

Quelles cicatrices ?

Les cicatrices résiduelles d’une longueur inférieure à 8 mm – quasi invisibles à 6 mois –, sont cachées dans le pli de l’aine, dans le pubis en zone pileuse, l’ombilic pour l’abdomen et lombaire basse pour les hanches.
Les cicatrices sont refermées par un positionnement invisible des fils en profondeur de la peau et ne sont pas à enlever.


La convalescence
après une lipoaspiration du ventre et des hanches

Quel suivi post-opératoire ?

L’intervention de liposuccion est suivie d’une consultation à 10 jours. Les consultations suivantes ont lieu 1 fois par mois pendant 3 mois.

Quels soins post-opératoires ?

  • les prescriptions

    Des antalgiques sont prescrits à la sortie de la clinique.
    En supplément, un traitement par fer et acide folique est prescrit pendant une durée de 1 mois pour lutter contre le risque de légères anémies occasionnées par cette intervention spécifique.

  • l’hygiène

    Les premières douches sont autorisées dès la sortie de la clinique.
    Il est préférable de prendre les premières douches avec la gaine de contention, mis en place à l’issue de l’intervention, en cas de crainte de ne pas pouvoir la remettre.
    Les bains sont autorisés à 3 semaines.

  • les pansements

    Les petits pansements disposés sur chaque cicatrice de lipoaspiration tombent spontanément entre 10 et 15 jours. Il n’est pas nécessaire de les remplacer.

La contention

La contention est assurée par une gaine, adaptée à la nouvelle silhouette de la patiente (taille et forme), et mise en place à la fin de l’intervention.

Quel délai pour la reprises des activités ?

  • l’activité professionnelle

    La reprise d’une activité professionnelle sédentaire est possible sous 2 jours après l’intervention.
    Dans tous les autres cas, la reprise de l’activité professionnelle est tout à fait adaptée sous 3 à 5 jours pour être à l’aise en toutes circonstances en dehors des efforts physiques.

  • les activités sportives

    Les activités sportives en salle de gym peuvent être reprises au bout de 1 mois.
    Les activités sportives plus intenses voire violentes ne sont envisageables qu’au bout de 6 semaines.


 

Les risques
d’une lipoaspiration du ventre et des hanches

Quels sont les risques généraux ?

Il s’agit des risques inhérents à toute intervention chirurgicale.
Les risques liés à l’anesthésie générale ou la rachi-anesthésie sont précisés lors de la consultation d’anesthésie.
Les risques de phlébite restent exceptionnels.
A noter :
La phlébite correspond à l’apparition d’un caillot de sang qui obstrue une des veines profondes des membres inférieurs. Ce caillot, s’il se détache, peut migrer vers les poumons et entrainer une embolie pulmonaire.

Le risque d’apparition de phlébite est combattu activement et énergiquement par l’utilisation systématique de bas de contention pendant l’hospitalisation et l’intervention chirurgicale, accompagnée par des massages des mollets durant l’opération. Un traitement anticoagulant encadre l’hospitalisation.
A ce jour, aucun cas de phlébite n’est à déplorer lors des interventions réalisées.

Quels sont les risques spécifiques inhérents à l’intervention ?

  • l’hématome est exceptionnel pour ce type d’intervention ;
  • l’infection reste aussi exceptionnelle.
  • la diminution de la sensibilité de l’abdomen et des hanches est tout à fait classique, et se dissipe progressivement sur quelques mois. Cette modification de la sensibilité ne s’étend absolument pas aux régions génitales ;
  • l’apparition d’un lymphocoele est très rare. Il s’agit d’une poche de liquide lymphatique, d’apparition retardée, qui se situe en arrière de la peau du bas ventre. Ce lymphocoele peut mener à un drainage à la seringue en consultation ;
  • de légères irrégularités, en forme de vague, peuvent être corrigées par quelques séances d’endermologie type celluM6. Une retouche chirurgicale par mini-aspiration sous anesthésie locale est très rarement nécessaire à 6 mois.

BESOIN D'INFORMATION ?

Posez toutes vos questions au Dr SARFATI